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D'après "Archives et Culture", le nom BRICAUD désignerait une personne sotte, voire un peu folle, de l'ancien français, bric.
Beaucoup sont implantés en Loire-Atlantique, dans l'Ain, la Haute-Vienne et Paris.
Denise FILLANDEL est l'aïeule la plus ancienne de notre branche : elle est née en 1470, à Marsac dans le département de la Loire-Atlantique (autrefois, Loire-Inférieure) ; son acte de baptême est rédigé en latin. La plus jeune est ma mère Madeleine BRICAUD, née en 1913 à Paris 17è.
Le berceau des BRICAUD fut donc Marsac, puis par la suite La Chapelle-sur-Erdre.
Virginie, Joséphine MICLARD est mon arrière-grand-mère : elle est née le 06/02/1854 à Châteaubriant (44), s'est mariée avec Auguste, Jean, MENUET, le 30/10/1876 à Châteaubriant et est décédée le 10/11/1940 à Châteaubriant.
Elle était domestique.
Les enfants d'Auguste, Jean MENUET et de Virginie, Joséphine MICLARD
Berthe MENUET, une des filles de Virginie Miclard était la soeur de ma grand-mère ; Cette photo a été prise à l'hôpital de Châteaubriant (44) en 1962 ou 1963. Elle y décèdera en 1965.
Tante Berthe
Maria MENUET est une autre fille de Virginie Miclard : elle est née à Châteaubriant (44) en 1877. En 1962/1963, elle est ici à l'hôpital de Châteaubriant dans une chambre à plusieurs lits, à côté de sa soeur Berthe.
Tante Maria
Voici ma grand-mère Madeleine MENUET, également fille de Virginie MICLARD, mariée à Joseph BRICAUD ; elle est ici en robe de mariée.
Ma grand-mère Madeleine
Quelques années plus tard.
Mariage de Joseph CARIS et Blanche PETEL, 26/10/1912,
à Granville(50)
Photo donnée par Marie- Josée CARIS
Sur cette photo figurent Adolphe, Jean, Marie MENUET et son épouse Anne-Marie CARIS.
Adolphe MENUET est le fils d'Auguste, Jean MENUET et de Virginie, Joséphine MICLARD.
Leur petite fille Suzanne est debout au 1er rang, à côté du marié Joseph CARIS.
De gauche à droite, debout, Ernestine CARIS,
soeur du marié Joseph CARIS et Louis CAHAREL, son fiancé
Les enfants de Joseph BRICAUD et Madeleine MENUET
Ma mère Madeleine BRICAUD, âgée de 5 mois et sa soeur Marcelle.
Photo prise en 1913
C'est ma mère Madeleine, Francine, Joséphine BRICAUD née le 15 avril 1913 à Paris 17è : ici elle est âgée de 15 mois.
A l'âge de 4 ans.
A l'âge de 8/10 ans
En communiante le 15 mai 1924.
L'année de ses 18 ans, en 1931.
Dans les salons d'une maison de couture à Paris.
Jean-Baptiste BRICAUD, né en 1781, est le 1er dans mon arbre généalogique à être couvreur ; sur 5 générations, on les retrouve couvreurs de père en fils :
Jean-Baptiste, né en
1781
son fils Toussaint, né en 1814
son petit-fils Emile, Toussaint, François, né en 1840
son arrière-petit-fils Emile, Toussaint, né en 1872
son arrière-arrière-petit-fils Emile, Toussaint, Marie, né en 1872.
Les "BOUTIN" ont été pendant 4 générations , de père en fils ou fille, des tailleurs d'habits : Pierre BOUTIN, décédé à Nantes en 1789, paroisse de Saint-Donatien, son fils, Pierre BOUTIN, décédé à La Chapelle-sur-Erdre en 1804, puis, son fils Toussaint BOUTIN, décédé à La Chapelle-sur-Erdre le 15/04/1819 et enfin sa fille Marie BOUTIN, décédée en 1830, à La Chapelle-sur-Erdre (44)
3-Des générations de verriers : les "BOULNOIS"
Les BOULNOIS, originaires de la Thiérache, province du nord de la France, se sont expatriés en Bretagne, à Fercé (44), à Saint-Jean-Froidmentel, dans le Loir-et-Cher (41) et, à Dangu (27) à cause de leur travail.
Martin BOULNOIS est déclaré être maître d'école en 1677, sur l'acte de mariage de son fils Pierre à Clairfontaine (02).
Son petit-fils Jean-Baptite BOULNOIS, né en 1729, sera travailleur aux fours à verre en 1804, à Wignehies, dans le nord (59). Le fils , Jean-Baptiste BOULNOIS, né en 1769, sera contremaître à la verrerie de Rougemont, à Saint-Jean-Froidmentel (41), en 1804.
Son arrière-petit-fils, Pierre BOULNOIS, dit Le Jeune, est ouvrier à la verrerie du Bois, à Clairfontaine(02), le 17 avril 1741.
Un des frères de Pierre, Jean-Baptiste BOULNOIS, né en 1729, est travailleur aux fours à verre, à Wignehies (59) en 1804. Et le fils de ce dernier Jean-Baptiste BOULNOIS, né en 1769, sera contremaître à la verrerie de Rougemont, à Saint-Jean-Froidmentel (41) en 1804 ; il épousera en 1804, Magdelaine, Geneviève FARCY, fille de Paul, Toussaint FARCY, mouleur à la Manufacture Impériale de Sèvres et en 1808, on le retrouve ouvrier et associé à la verrerie de Javardan à Fercé(44).
Quatre des fils de Pierre BOULNOIS seront dans le métier du verre :
* François, né en 1742, sera en 1780 directeur de la verrerie de Javardan, à Fercé, en Loire-Atlantique, puis, verrier à la verrerie de Saint-Martin, à Ruffigné(44)où il décédera en 1814.
** Une de ses filles Perrine, Françoise BOULNOIS, née en
1782, sera administrateur de cette verrerie de Javardan, ainsi que son époux François, Marie LOUIS en 1804.
** Un de ses fils François, Jean BOULNOIS sera verrier à la verrerie de Javardan où il décédera en 1800.
* Jean-Baptiste, né en 1736, sera ouvrier verrier de Rougemont, à Saint-Jean-Froidmentel, dans le Loir-et-Cher (41). Il a épousé Suzanne FARCY, soeur de Paul, Toussaint FARCY nommé ci-dessus qui est ouvrière en verrerie, à Saint-Jean-Froidmentel (41).
* Pierre, Joseph, né en 1746, sera ouvrier verrier à Dangu, dans l'Eure (27).
* Jean, Joseph, né en 1749, sera maître verrier en 1780, à Fercé, en Loire-Atllantique (44). Sa fille Jeanne, Marie BOULNOIS épousera en 1809 René, Julien HUPEL, qu'on retrouvera fondeur verrier en 1841, à Fercé (44).
** Un des fils de ce couple, Joseph HUPEL, sera verrier en 1841, à Fercé, ainsi que son frère René, Jean, Marie HUPEL, en 1836.
La condition de verrier est une histoire de famille : les secrets de fabrication doivent se garder entre pairs. Ils sont la base de nombreuses alliances entre
les familles pratiquant ce savoir-faire. Mais les verriers sont souvent soumis à l’expatriation. Un four ne peut faire vivre qu’une petite quantité de personnes. Pour le surplus des enfants, ou
d’héritiers lors des partages des fours, il est nécessaire d’essaimer, de trouver plus loin un nouvel outil de production et de nouveaux débouchés.
Source : Histoire et généalogie axonaise
Verrerie de Wignehies, département du Nord(59).
Au XVIIIe siècle, la principale industrie de la commune est celle du verre, comme en témoigne un document daté de 1771 émanant de l'intendant du Hainaut, décidant
que les ouvriers verriers de Wignehies, attachés à la verrerie du Houy, seraient maintenus dans l'exemption des corvées, en vertu du privilège accordé à leur corporation.
Source :http://www.culture.gouv.fr/public/mistral /mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA59001363
Verrerie de Javardan, à Fercé (44)
"Elle fut fondée, d'après Ogé, en 1564, par les Massar, qui vinrent en France à la suite de nos guerres avec l'Italie. Cette famille qui, comme tant d'autres, gagna sa noblesse dans cette industrie, devint titulaire de la vicomté de Fercé.
« Cette fabrique de gobeleterie, dit l'Annuaire de l'an XI, page 156, est la seule qui existe dans les dix départements qui nous entourent. Elle fournit des
gobelets en verre blanc, en cristal, les tubes et tous les vases à l'usage des ateliers de physique, de chimie et de pharmacie.
L'entrepreneur actuel réunit, en l'an VII, les anciens ouvriers de cette fabrique, dont les travaux avaient été interrompus par la Révolution, et il s'est
maintenu jusqu'ici, malgré les difficultés qu'il a rencontrées. D'abord le Ministre des finances fit distraire de son bail la délivrance de 1,200 stères de bois dans la forêt de Javardan, qui lui
étaient accordés à 1 fr. 50 c. le stère. On ne fit point les réparations reconnues nécessaires, on ne lui fit qu'un bail de cinq ans, et enfin, aujourd'hui que l'ancien propriétaire (M. Du
Boispéan) est réintégré dans son domaine, cette entreprise s'est retirée dans le couvent de Saint-Martin, au milieu de la forêt de
Teillé.
Cet établissement, par son utilité, mérite d'être encouragé. Il fournit l'hospice de la marine à Brest ; il fabrique pour 50,000 fr. de marchandises, et sa
fabrication étant toujours au-dessous de ses demandes et des besoins, il ne peut que prospérer.
Les entrepreneurs consomment environ 2,000 stères de bois par an ; 100 barriques de groisin ou verre cassé qu'ils achètent dans les villes, des sables
qu'ils tirent des environs de Vitré, les terres à four et à pâte de Josselin et de Pont-Péan, les potasses, les soudes qu'ils tirent de Nantes.
Ils emploient à l'intérieur vingt ouvriers, et trente autres au dehors pour les provisions de bois.
Cette manufacture serait parvenue à un plus haut degré de prospérité qu'en 1790 si elle avait conservé son affouage dans la forêt de Javardan, et si d'ailleurs
cette forêt, qui n'a que 375 hectares, n'était insuffisante pour sa consommation, chaque coupe ne fournissant que pour trois mois de travail.
Depuis quelques années, la verrerie de Javardan a cessé de fonctionner. La difficulté de s'approvisionner de bois et les prix élevés des transports paraissent
avoir été les principales causes de sa ruine."
Source : Amaury
de la Pinsonnais, d'après Charles Goudé
L'ancien château de Javardan ou Javardon (XVIème siècle). Ce lieu garde les ruines d'une verrerie fondée par les vicomtes de Fercé et détruite par un incendie en
1860. Borniole est l'un des premiers maîtres verriers. Son gendre Virgile de Massar lui succède. La famille de Massar s'y distingue. On trouve ensuite comme directeurs : François BOULLENOYS, puis
les Demolon. Les derniers directeurs sont les Frette d'Amicourt. Durant la Révolution, les deux verriers Demolon, père et fils, sont tués par les Royalistes qui saccagent les
locaux.
Source : infobretagne
Dans la forêt de Teillay (ou Teillé), qui occupe la partie Nord de la commune de Ruffigné, existe au XIIe siècle
la chapelle Saint-Martin : un couvent y est fondé en 1428 et converti plus tard en verrerie.
L'économie locale se développe rapidement au début du XIXe siècle, grâce à la fondation de la verrerie de Rougemont en 1799 par Bessirard-Latouche. Le maitre verrier possède une maison à proximité des ateliers. Elle emploie au début du XIXe siècle, une cinquantaine d'ouvriers et jusqu'à 80 ouvriers au début du XXe siècle. Elle ferme ses portes en 1928.
Source : Wikipédia
Ancienne verrerie de Rougemont
Atelier de flaconnage
Un souffleur de verre à Rougemont
Source : Musée virtuel de Montmirail
Le moulin à eau de Guiboeuf
Le site est identique quelque 200 ans plus tard. Au Sud, au pied de la grande chaussée, se trouvent les bâtiments de l'ancien moulin rénovés récemment et convertis en gite. C'était un moulin seigneurial appartenant aux Gouyon puis aux De Boispéan. Le château de la Jounière, demeure des précédents seigneurs au 17ème se trouve en bordure Nord de l'étang
Gîte du Moulin de Guiboeuf
C'est là qu'au début du 18ème nous retrouvons comme meuniers, deux frères Denis qui tiendront en même temps chacun une paire de moulins.
1-Mathurin DENIS (né vers 1680) et son épouse Françoise BARDOUL (1696 - 1759) étaient meuniers au moulin de Guibeuf en Fercé à compter de 1720 (naissance d'Anne Perrine en 1721). Ils avaient pris la suite de Mathurin Rouesné...
Intéressons-nous donc aux deux moulins de Guiboeuf et à deux autres moulins le moulin à eau du Bardou sur la Brutz, qui fonctionne de pair avec le moulin dit du Chandelier sur la hauteur.
On trouve Mathurin DENIS x Françoise BARDOULà Guiboeuf à compter de 1715, 1720 et son frère Gabriel x Françoise GAUDIN meunier au Bardou sur la Brutz en 1726 (naissance d'un enfant dont Mathurin est le parrain le 1er novembre 1726 et décès de son épouse toujours au moulin un mois plus tard). Chacun des deux meuniers mène moulin à eau et moulin à vent.
Source : http://ruffineck44.blogspot.com
Mathurin
Denis et son épouse étaient venus de loin : du moulin de la Fleuriais en Treffieux, moulin à eau sur le Don. (sources Alcazar - Louis Prime - Geneanet) et c'est au moulin qu'étaient nés
leurs deux premiers enfants dont Jean (en 1714), Renée en 1716... On s'arrêta là pour Treffieux (Archives A D L A) car la troisième Anne Perrine était née à Noyal en 1721. Le couple avait quitté
La Fleuriais près Guibeuf entre temps.
Du côté du moulin de la Fleuriais
Personne n'avait jamais entendu parler du premier des meuniers Denis qu'était Mathurin (I) qui a mené et
tenu moulin à la Fleuriais en Treffieux. dans les années 1700, un moulin sur le Don qui datait de 1486
Le 20 novembre 1486, Pierre de Vay, avait en effet reçu des lettres d'octroi pour la construction d'un
moulin
"Le 20 novembre 1486, ont été obtenues des lettres d'octroy par Pierre Devay, seigneur de la
Fleuriais, de Haut et Puissant François de Laval, sire de Montafilant, de Malestroit et Derval et haute et puissante demoiselle Françoise de Rieux, sa soeur et compagne épouse (les
trois mots sont ici synonymes) dame des dits lieux [...]. Etait donné congé t licence audit Pierre Devay, seigneur de la Fleuriais, de faire construire sur la rivière d'oudon (du Don) en ses
fiefs et domaines du dit lieu de la Fleuriais, de faire construire une chaussée et retenue d'eau avec un moulin à blé au dessous, à foy, hommage et rachat, le dit François de Laval a
accordé les dites lettres.
Fait à Châteaubriant le 20ème jour de novembre 1486. Signé Martin passe et
R. Cauchon passe " (in "les Moulins du Pays de Châteaubriant de C Bouvet page 145)
Lorsqu'on retrouve Mathurin Denis (I) dans les années 1700, "de l'eau continue à couler sur la chaussée qui
barre le Don, la roue à aubes du moulin continue à tourner et la famille De Vay seigneur de la Fleuriais est toujours détentrice des droits qui y sont attachés. Depuis quand Mathurin est-il le
meunier ?
Sources Cartes postales de Treffieux
En aval du vieux moulin de la Fleuriais (Photo
type - collection Lacroix). Début du 20ème
C'était au temps ou le barrage - chaussée assumait son
rôle. Passé le moulin, l'eau reprenait son cours et la rivière servait d'abreuvoir aux animaux
Du temps du moulin de Guibeuf, la famille s'agrandit et
les divers lieux de naissance de leurs seize enfants de 1721 à 1743 coïncident avec les lieux de résidence du couple (la Tricherie au bord de la Brutz tout proche du moulin et
le Mortier, tous deux en Noyal). Sans doute la dernière naissance est-elle proche de la la mort de notre meunier Mathurin?
Les DENIS (que ce soit Mathurin, Jean, Pierre) et leurs épouses comptèrent de
nombreux enfants.
2-Jean DENIS (1714 -
1786) né en 1714 au moulin de la Fleuriais en Treffieux- est l'aîné de 18 frères et sœurs. Comme son père, il sera
meunier.
Il épouse Julienne PANAGET vers 1735. Les naissances se succèdent au Mortier à Noyal de 1736 à 1751 où résident ensemble les deux
familles le père Mathurin (I) , le fils Jean (II) et leurs épouses. La
très grande majorité des 10 enfants nés à Noyal de 1736 à 1750 que comptera le jeune couple
meurent en bas âge.
Descendants de Martin FONTAINE : un autre meunier
1- Ascendance et origine
Martin FONTAINE est sans aucun doute né à Wignehies où l'on trouve de
nombreux autres FONTAINE.
Il est le fils de Jean et Louise DUHAMEAU comme le prouve un acte passé
chez maître Philippe BOUSSU, notaire à Fourmies (2E39/374 du 11/02/1683)concernant la création d'une nouvelle charge de 10 livres 6 gros 8 deniers tournois l'an de rente franche faite par
Martin FONTAINE, jeune laboureur, demeurant à Wignehies en faveur de Louyse DUHAMEAU, sa mère, veuve de Jean FONTAINE, tant en son nom que pour Martine FONTAINE, sa belle-soeur.
Martin FONTAINE marque cet acte d'une croix entourée d'un rond, même marque qu'il utilise dans tous les actes
où il figure.
On trouve encore dans les relevés de l'AGMAT la succession le 20/07/1693 de Louise DUHAMEAU fait entre Hilaire, Martin, Jean, Etienne et Philippe FONTAINE, ses enfants.
C'est aussi à Wignehies qu'a dû avoir lieu son union avec Magdeleine BALLEUX vers 1681, ainsi que la naissance
de leur deux premiers fils.
On sait qu'ils y résident encore en 1683 grâce a un acte extrait des embrefs de Wignehies (XIB/561)daté du 15 mars 1683:
"Hilaire FONTAINE, gourlier, demeurant à Momignies vend un héritage situé à Wignehies à Martin FONTAINE, son frère et Madeleine BALLEUX, sa femme, demeurant à Wignehies ". Même marque de
Martin FONTAINE, une croix entourée d'un rond.
(acte relevé par msenave sur gennpdc: http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=120181)
Sur l'inventaire décès de Magdeleine BALLEUX (photos et transcription de l'acte dans la partie média), on
trouve comme témoins Jacques FONTAINE greffier, Antoine BALEUX domestique, Urbain LEGRAND, Jean MERESSE l'ainé et Jean MERESSE le Jeune maréchal, oncles et cousins germains des enfants, tous de
Wignehies. Bien qu'ayant cherché je n'ai pas trouvé le lien exacte de ses personnes avec le couple.
Louise DUHAMEAU, mère de Martin, y est également citée, sans indication de parenté, elle y récupère un pot de
terre d'une valeur de 5 sols.
2- Professions et demeures
Le couple migre à Clairfontaine entre 1683 et 1686 pour s'installer comme meuniers au Moulin Chantroux.
Il s'agit d'une location comme l'indique une mention de l'inventaire décès de M. BALEUX dans laquelle est dû 15 livres au propriétaire et sera encore dû a celui-ci
13 livres à Noël prochain (1695). Son nom n'est pas mentionné.
Le Moulin Chantroux, qui n'existe plus aujourd'hui, se situait en contrebas de la Petite-Rue (hameau), et juste en dessous du Grand-Bois-Saint-Denis hameau de
Wignehies. (voir carte dans la partie média)
Le domaine se composait 9 jalois de terres labourables, une maison avec écurie, cheminée et jardin, un étang rempli de carpes, des bois, et encore d'autre terres.
Ils voisinaient avec Antoine SERGENT et la famille TOULANT.
Le couple était assez fortuné comme le montre l'inventaire. En 1695 ils possèdent un cheptel composé de 5 vaches, 2 aumailles (génisses d'un ans), 1 truie, 1 cheval,
1 jument et 1 poulain, ainsi qu'une charue avec herse et tombereau, des charettes, etc... (voir le détail de l'inventaire).
Par la suite Martin FONTAINE quittera le Moulin Chantroux (peut-être après le décès de sa première épouse) et
s'installera dans un important domaine agricole qui se situait dans l'actuelle rue Pierre Caron. L'illustration en haut de fiche qui nous montre ce domaine est extraite d'un plan de Clairfontaine
de 1730 (plan entier et cartes dans la partie média).
Selon Edouard Michaux dans son ouvrage "Le village et l'abbaye de Clairfontaine" parue en 1908 (à prendre avec circonspection !), Martin Fontaine exploitait une
culture assez importante et quand les religieux de l'abbaye avaient quitté Clairfontaine, il avait pris la régie de leur domaine et était devenu receveur de leurs revenus.
En 1734, il serait mentionné comme maire de Clairfontaine, au côté de Laurent HERBECQ sergent et Pierre MONJOT syndic.Cependant Louis DEMARCQ ajoute "maire" à sa
signature en 1734 (février). Nul doute que Martin fut bien maire mais il faudra déterminer la date précise de sa nomination (peut-être courant 1734).
Toujours selon ce même auteur au sujet de la reconstruction de l'église vers 1740:
"L'édifice restauré, l'on songea à l'acquisition projetée d'une cloche. Il n'y avait plus d'argent en caisse, c'est Martin
FONTAINE le maire qui fit l'avance du prix, il n'en été pas encore remboursé à son décès. Un fondeur de Valenciennes avait été chargé de la fourniture."
Cet acte est écrit en latin : il date de 1470, à Marsac, en Loire-Atlantique(44) ; c'est celui de Denise FILLANDEL, née le 28 octobre 1470.
L' acte de mariage le plus ancien que j'ai trouvé est celui de Pierre ROUXEL et de Janne DELANOË, unis le 28 octobre 1567, à Marsac, en Loire-Atlantique(44).
Sur l'acte de décès d'Antoinette CEUILLET, le 16/07/1736, on peut lire :"décédée...ayant l'esprit imbécile."
Sur l'acte de décès de Denis METAYER, le 22/06/1678, à Sucé, la cause de sa mort est indiquée : "mort par une charette qui passa sur
lui."
J'ai découvert dans ce petit village de la Loire-Atlantique, un vigneron en Muscadet, Michel BEDOUET, qui a les mêmes ancêtres que moi, à savoir Jean BEDOUET marié à Françoise LEVESQUE.
Une visite à son caveau pour déguster son vin et nous avons fait connaissance.
Acte de baptême de Joseph, Auguste, esclave, Nantes, Paroisse de Saint-Donatien, en 1762 (Vue 35)
Acte de baptême de Rolland MOUSSU, le 23 octobre 1724, à Coglès (35) où l'on peut lire qu'il est né dans un champ au pied d'une barge de paille proche La Croix de Gâne.
Acte de baptême de Marie
MICLARD, née le 27/09/1758 à
Châteaubriant, Vue 56 : Marraine : Marie MICLARD, tante de l'enfant en l'estoc
maternel.
Ce qui veut dire en ligne directe, donc la soeur de son père.
Acte de baptême de Pierre MICLARD, né le 22/01/176, à Châteaubriant, Vue 4
Parrain : Pierre DAVY, oncle de l'enfant à la mode de Bretagne au maternel ; ce qui veut dire que Pierre DAVY est le cousin germain de sa mère.
Voilà, je viens de rentrer dans l'Histoire de France et plus spécialement dans la Noblesse bretonne avec les DE GARMEAUX.
Nous cousinons avec Jean-Claude BRIALY :
ancêtres communs : Jean HANDORIN et Julienne BINOT