Métiers d'autrefois

Affaneur

Journalier

Bêcheur

Ouvrier exploitant d'une tourbière ; les mottes de tourbe extraites servaient d'engrais ou de combustible.

Bedeau

Employé laïc d'une église.

Bénier (1762 )

Terme lyonnais trouvé dans un acte notarié à Dardilly (69570)

Selon Francis Gros, c'est un artisan fabriquant de bennes, récipients en bois contenant la vendange.

Blanconnier

Blanchisseur de peaux de moutons

Blatier

Farinier, grainetier, vendeur de blé, de toutes sortes de graines.

Bouillonneuse

Définition incertaine ; ouvrière qui faisait des ourlets un peu arrondis aux bords des foulards (en soie).

Bourrelier

Ouvrier qui fabrique, répare et vend des harnais pour les chevaux et les bêtes de somme ainsi que des ceintures, des sacs...

Brandinier

Bouilleur de cru

Caneteuse

D'aprés le Larousse :

Ouvrière conduisant une canetière ( machine utilisée pour confectionner les canettes de fils destinés à garnir les navettes des métiers à tisser).

Cardeur

Ouvrier qui carde, c'est-à-dire qui démêle des fibres textiles et les peigne à l'aide d'une carde.

Chaufournier

Qui connaît ce métier ? Bien peu de gens à notre époque.

Ce mot vient de chaufour ou four à chaux qui est un four destiné à transformer le calcaire en chaux.

Le chaufournier désigne donc l'ouvrier conducteur du four à chaux ou par extension l'exploitant du four.

La chaux, vieille de 8000 ans, revient à l'honneur de nos jours dans la construction des maisons ; elle était très employée au début du XXè siècle avec l'apparition du ciment. On l'utilise dans la fabrication de peintures, d'enduits comme les tadelakts ; c'est un matériau écologique.

 

Closier

Le "closier" est un fermier, laboureur, sans charrue ni boeuf. Il a soin du "clos" : exploitation rurale de petites dimensions qui est close et habite une closerie, bâtiment d'une ou deux pièces.

Corroyeur

Artisan qui transforme la peau travaillée par les tanneurs en cuir pour lui donner les formes nécessaires d'être en état de servir aux cordonniers, selliers, carrossiers, bourreliers, malletiers, gainiers ou relieurs.

Courtillier

Jardinier

Damoiseau

Se disait au Moyen Age d'un jeune gentilhomme qui n'était pas encore armé chevalier. Jeune garçon galant.

Dévideuse

Ouvrière qui dévide (met en écheveau) le fil qui est sur le fuseau.

Epinglière

Celle qui fabrique ou vend des épingles

Fabricien Luminier

Personne chargée des intérêts matériels de la communauté religieuse du village; sacristain intendant de l'église

Registre notarié en 1763 :

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/30786/408

Ferblantier (1875)

Le ferblantier est celui qui fabrique ou qui vend des outils ou ustensiles en fer-blanc, souvent ménagers (tels que les casseroles, bassines, assiettes, lanternes…). Il s'agit d'objets en fer recouvert d'une fine couche d'étain.

Filandière

Selon le Dictionnaire de l'Académie Française : femme dont le métier est de "filer".

Filer, c'est tordre ensemble plusieurs brins de chanvre, de lin, de soie , de laine, etc... pour former un fil.

Fourreur

C'était le métier de mon père : plus exactement, il était artisan fourreur et il tenait beaucoup à ce terme d'artisan. Car, non seulement il vendait des articles en fourrure, mais surtout, il les confectionnait.

Futenier

Fabricant de futaines : étoffe croisée et peluchée de fil de coton qui servait à faire des jupons, des doublures, des camisoles ou vêtement taillé dans cette étoffe.

                                                                      AD 69 : acte notarié en1666 à Couzon-au-Mont-d'Or(69)

J'ai trouvé ce métier dans un acte où Sieur Anthoine LA CHASSE  était marchand futenier à Lyon en 1666 : https://www.geneanet.org/archives/registres/view/5683/139

Galocher

Ouvrier qui fabrique des galoches (chaussures dont le dessus est en cuir et la semelle en bois).

Gabarier

Maître ou matelot d'une gabare. Il se dit aussi des Portefaix qui chargent et déchargent les gabares.

Gareur

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Le gareur veille au bon fonctionnement des métiers à tisser. Il assure le réglage et la mise en route des ordres de fabrication. Polyvalent irremplaçable, il ajuste ou répare dans les meilleurs délais les machines afin que la production ne soit pas interrompue.

Gens de labeur

"Labeur" signifie travail pénible et long

Gourlier

Celui qui fabrique les gourles (ceintures où l'on portait son argent).

Granger (1762)

Guimpier

Ouvrier qui prépare le fil pour la confection des galons, des épaulettes...

Horloger-Rhabilleur

Mon grand-père maternel a exercé ce métier-là à Paris, rue Poncelet.

En quoi consistait-il?

Il s'agissait de fabriquer, nettoyer et réparer les pièces et mécanismes relatifs à l'horlogerie.

Mairenier

Synonyme de Mairineur : marchand de bois.

Marchande publique

Trouvée dans un acte notarié en 1763 :

https://www.geneanet.org/archives/registres/view/30786/406

Maquignon

Vendeur de chevaux

Marguillier

Membre laïc d'une église s'occupant de la garde et de l'entretien; il a en charge, dans chaque paroisse les registres où étaient inscrits les pauvres secourus par l'Eglise.

Marquinier

Tisserand ou fabricants de toiles qui travaille en batiste, en toile de chanvre.

Trouvé dans l'Oise dans les années 1730.

Molinier à tan

Du latin "molinarius" : le meunier

"Tan "fait penser à tanner, tannage des peaux de bêtes.

Le molinier à tan travaillait dans un moulin à tan : usine établie sur un cours d'eau, insalubre, sale, bruyante. Ce moulin broyait une substance chimique d'origine végétale, le "tan" qui provenait des écorces d'arbres. Grâce aux écorces qui contenaient des tannins (agents tannant du cuir), on pouvait transformer la peau d'un animal en cuir et ces "tannins" la rendaient imputrescible.

 

Le moulin à tan

En Europe, le développement des moulins à tan est contemporain en France et en Italie et se situe dans le deuxième quart du XIIe siècle.

Ces fabriques semblent s’établir d’abord dans le Bassin parisien, autour de Paris, dans un rayon de 150 km, principalement sur les cours d’eau proches des centres de tannage. Établissements insalubres, bruyants, poussiéreux, les moulins furent souvent rejetés à la périphérie des villes. Souvent isolés, ils pouvaient côtoyer, sous un même toit, d’autres activités : moulins à farine, moulins foulons au sein d’ensembles multi-fonctionnels. Leurs premiers propriétaires furent d’abord les seigneurs puis, dans certaines régions, les tanneurs eux-mêmes. En Flandres et en Anjou méridional, on trouve même quelques moulins à vent, spécialisés dans cette activité.

Le broyage des écorces prit de multiples formes : par meules, pilons ou moulins à noix (semblables à de gros moulins à café). Matière chimique naturelle, le tan a longtemps généré des nuisances, aussi bien du point de vue de sa fabrication que de son utilisation dans le processus de tannage. L’élimination du tan épuisé permit la confection de mottes agglomérées, utilisées pour le chauffage.

Peigneur de chanvre

Ouvrier qui peigne, qui démêle le chanvre (la filasse : c'est ce qui reste des gerbes mises à sécher et auxquelles on a retiré les morceaux ligneux) ; une fois peignée, elle permettait l'élaboration du fil destiné au tissage.

Le "chanvre" est une plante textile ; sa culture était très importante autrefois (vêtements, matelas, cordes, éclairage, papier...) ; De nos jours, sa production ( cannabis, drogue illicite) est plutôt marginale et très contrôlée.

Perrier

Ouvrier employé à l'exploitation des carrières d'ardoise.

Plumassier

Métier qui a rapport avec les plumes d'oiseaux.

Regrattière

Selon le Dictionnaire de l'Académie Française:

celle qui faisait le commerce du "regrat", qui vendait de menues denrées au détail ou en secondes mains.

 

Sactier

Dans les acieries bretonnes, transporteur de sacs de minerai et de charbon de bois à dos de chevaux.

Salpêtrier

Ouvrier travaillant dans une fabrique de salpêtre ou nitrate de potassium qui servait à fabriquer la poudre à canon.

Scieur de long

Celui qui scie à la main le bois dans sa longueur (les grumes) pour le débiter en planches.

Taxidermiste

Ce métier, apparu en Europe au XVIIè siècle, existe encore de nos jours, mais il est en voie de disparition ; c'était le métier de mon frère.

On pourrait dire empailleur d'animaux ou naturaliste. Il travaille pour des particuliers qui veulent avoir un souvenir de leurs prises de chasse.

Il faut dépouiller complètement l'animal, puis laver la peau qui doit passer dans plusieurs bains de tannage ; ensuite, la peau est enfilée sur un forme en polystyrène adaptée à la forme de l'animal, puis, il faut la recoudre et donner "l'allure" de l'animal en question, c'est là qu'interviennent le sens de l'observation et le sens artistique de l'artisan. L'animal devra sécher pendant 1 à 3 mois. En dernier, il y a les retouches à effectuer : collage de poils, les yeux, etc...

L'habileté manuelle est une qualité requise pour ce genre de travail. 

 

Texier

Fabricant de tissus

Tireur d'ardoises

Ouvrier travaillant dans une ardoisière qui sortait les ardoises de la carrière.

L'ardoise servait de toiture aux maisons depuis le VIè siècle.

Tireuse d'or

Ouvrière qui produit les bobines utilisés par les rubaniers pour les tissus précieux.

Tixier d'estaim ou Tireur d'estaim

Et non pas tireur d'etain

Ouvrier travaillant la laine

Tondeur de draps

Veloutier

Ouvrier qui tisse le velours.

Galocher

Voiturier

Bouilleur de marc de raisin

Scieur de long

Entrepreneur de diligences

En 1875, les diligences transportaient les voyageurs qui arrivaient en chemin de fer à la gare de Lozanne(69) et qui voulaient aller au Bois d'Oingt(69) ; ces voitures étaient chargées de la correspondance.