Du côté des BOUVIER

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Origine du nom "BOUVIER"

Le surnom d'un bouvier (de l'homme qui gardait ou qui possédait des boeufs), fut certainement à l'origine de ce patronyme.

De l'ancien français buef, boeuf ; de bovier, gardien de boeufs et de bovee, surface qu'une paire de boeufs pouvait labourer en une journée.

On le trouve fréquemment dans la région Rhône-Alpes (Isère et Savoie) et un peu dans l'Ouest.

En France, on le rencontre sous différentes formes :

Bovier, Boyé, Bouveret, Bouveron, Bouvry...

Boué, Le Boeuf, Bouvel, Bouvet...

En Europe:

Ochs, Stier,Stiert en Allemagne

Stier, Stiers en Belgique et Hollande

Bovero en Espagne

Manzo, Manzoni en Italie

Bull, Beef en Angleterre

Gulyas en Hongrie...

Le berceau de la famille "BOUVIER" se situe dans le département de la  Mayenne : le plus ancien que j'ai trouvé est Michel BOUVIER, originaire probablement de Saint-Julien-du-Terroux, Mayenne, dans les années 1600.

Le plus jeune est Alexandre BOUVIER, né en 2005.

L'aïeul le plus lointain du côté des"PICHARD" est Claude, né à Pont-sur-Yonne (89) le 13 juillet 1611.

L'acte le plus ancien répertorié est celui de Jean BORDELOT, né le 29/02/1600 à Véron, dans l'Yonne.

                                                             Galerie de portraits

Famille BOUVIER

                     Mariage de mes grands-parents paternels en 1908 :

                         Théodore BOUVIER et Marguerite PICHARD

De gauche à droite : 

                                         1er rang d'enfants :

Emilienne et Julienne, filles de Rosalie Bouvier, soeur de Théodore Bouvier.

Les 2 garçons assis par terre devant les mariés : Robert et Jean Laîné.

Jeanne, Renée Pichard, née du second mariage d'Henri Pichard avec Delphine Vérité et à côté, Suzanne Laîné, dite Bobotte, fille de Victor Laîné et d'Henriette Pichard.

                                             2ème rang :

Henri Bouvier? puis, Marie Bouvier, soeur du marié,

les mariés Théodore Bouvier et Marguerite Pichard, à côté, son père Henri Pichard et sa 2ème épouse Delphine Vérité, puis Germaine Pichard, sa 1/2 soeur.

                                               3ème rang :

Derrière Théodore Bouvier, sa soeur Rosalie, puis, Auguste Pichard, sa soeur Henriette et son mari Victor Laîné.

                                              dernier rang :

 Henri, Léon Pichard et sa femme Clotilde Schuler(robe blanche)

Des explications plus claires du même mariage

                                                                          Source : Claude ROCHARD

 

 

 

 

 

 Mes grands-parents paternels : Théodore BOUVIER et sa femme Marguerite PICHARD.

   Irancy : Pâques 1949

 

 

 

 

 

 

Marguerite PICHARD, ma grand-mère paternelle, assise sur le seuil de sa maison à Irancy (89).

                             Mon père André BOUVIER en militaire en 1934.

                                                  Mes parents en 1935 :

                              André BOUVIER et Madeleine BRICAUD

                                                                    

 

 

 

 

 

 

Mon père André BOUVIER en 1983.

Famille PICHARD

 

 

 

 

Mariage d'Henri PICHARD et de Clotilde SCHULER

                      en 1896.

                          Café épicerie à Fontenay-sous-bois (94).

A gauche, Madeleine PICHARD

L'enfant assis, Maurice PICHARD

La jeune femme assise Renée PICHARD, avec Henry PICHARD et Clotilde SCHULER, leurs parents ; le jeune homme debout avec le tablier est le commis.

                                                                        Source : Claude ROCHARD

Ma grand-mère paternelle Marguerite PICHARD est au milieu de la photo : elle tient sa 1/2 soeur Jeanne sur les genoux.

                                                 Source : Claude ROCHARD

La généalogie en ligne a ceci de particulier et de formidable qu'un beau jour, on reçoit un message avec des renseignements qui viennent compléter vos données , alors qu'on n'espérait plus rien. C'est ce qui s'est passé en 2014, quand M.Claude ROCHARD, époux de Micheline PICHARD, m'a contactée et m'a envoyé ses données : je l'en remercie vivement.

On cherche pendant des années certaines informations et tout à coup une nouvelle piste arrive. En août 2019, j'ai contacté Odile DELIGNY qui a mis son arbre sur Généanet, et, grâce à elle, j'ai pu compléter le mien. C'est formidable! Un grand merci à tous ceux qui partagent leurs données.

Photos

Lassay-les-Châteaux, dans le département de la Mayenne, est la ville où est né mon grand-père Théodore BOUVIER : ces photos ont été prises par ma cousine Monique, en juillet 2010.

Les" BOUVIER " et la ville de L'AIGLE

Si j'ai bien connu la ville de L'Aigle, c'est que mes parents y ont habité pendant près de 20 ans, et que j'y ai passé toute mon enfance et mon adolescence ; je m'y suis même mariée!

Mon frère y est né le 27 octobre 1948, au 19, Rue de la Gare (désormais rue du Général de Gaulle).

C'est incroyable!

Ce que je viens de découvrir en faisant des recherches généalogiques sur Internet qu'une branche des "BOUVIER" aurait comme souche, un certain Fulbert de Beina.

Au XIè siècle, Fulbert de Beina, 1er baron de L'Aigle, serait à l'origine de l'appellation actuelle de la ville ; en effet, vers l'an 1010, il édifia un château-fort à l'endroit précis où fut découvert un nid d'aigle et décida de donner le nom d'aquila (aigle en latin) à la forteresse, nom dont hérita la ville. (d'après Histoire de la ville de L'AIGLE).

Le fils de Fulbert de Beina, Ingénulphe, fut tué le 14/10/1066, à la bataille d'Hastings (Grande-Bretagne).

Personnages célèbres

                                      Tous ces noms sont reliés à mon arbre :

Rollon est l'ancêtre de Guillaume le Conquérant (roi d'Angleterre). De Rollon sont issues la majeure partie des familles royales européennes.

Guillaume le Conquérant (je n'ai pas encore eu le temps d'enregistrer sa descendance, mais je sais qu'il fait partie de notre arbre).

Voici ce que j'ai pu lire dans un livre d'André Guérin : "La vie quotidienne en Normandie au temps de Madame Bovary", au sujet de Robert le Diable, père dudit Guillaume.

Jadis régnait en Normandie...Robert le Diable, cruel, tueur, voleur, incendiaire, qui, tout jeune, avait fui le château familial pour un repaire au fond des bois, avec une bande de réprouvés. Ils brûlent des monastères et égorgent des ermites. Son nom fait trembler à la ronde tout le pays d'Exmes et de Falaise. Couvert de sang et de péchés, il décide d'aller à Rome demander pardon. Pour prouver sa contrition, il se met en devoir de trucider tous les complices de ses crimes. A Rome, un confesseur lui donne une punition, ce sera de se déplacer à quatre pattes, en quémandant sa nourriture dans la rue, comme un chien. Et Robert se soumet humblement, sous les quolibets de la populace."

Il finira par épouser la fille de l'empereur, avec la bénédiction pontificale.

...Ce même Robert séduira la jeune Arlette, la fille du pelletier de Falaise : "...de ses doucettes fiançailles (à la mode danoise, sans passer par le curé), il fera d'elle la mère de Guillaume le Conquérant".

Dans le livre : "Quand la Normandie était aux Vikings" de Michel PLANCHON, on peut lire :

L'écrivain Wace rapporte qu'Arlette, la jeune lavandière, la fille du peaussier de Falaise, à l'aube de cette première nuit passée dans les bras de Robert le Magnifique, prétendit avoir rêvé qu'un arbre immense surgissait de son ventre et projetit sur la Normandie son ombre bienfaisante et protectrice.

C'est en 1027 que fut conçu Guillaume dans la passion des deux adolescents ; il mourut en 1087.

 

Descendance de Guillaume : tous les rois d'Angleterre, dont la reine actuelle Elisabeth II, ses enfants et petits-enfants.

 

Fulbert de Beina, fondateur de la ville de L'Aigle, dans le département de l'Orne, en Normandie.

René François de Châteaubriand, écrivain, homme politique.

Les Goyon de Matignon, sires de Matignon (ascendance des Grimaldi de Monaco).

Gilles de Robien, homme politique contemporain ; il descend des Sires de L'Aigle.

C'est Jeanne de GOUYON, née le 29/10/1681 à Cigné (53) qui nous a projeté dans l'Histoire de France ; en effet, elle est la fille de François de GOYON, écuyer futur de la Motte et de Marie DU BREIL.

 

 

 

 


Le Château des Sires de Matignon

      à Torigni -sur-Vire (50).

 

 

 

 

 

 

Une aile du château.                            

VILLAGES DE MES ANCÊTRES

                                   Ceaucé, dans l'Orne en Normandie

Il y a des milliers d’années, notre région était déjà habitée par des peuplades préhistoriques. Le menhir, qui se trouve au village de "La Grande Pierre", confirme cette présence humaine à Céaucé. Ces premiers habitants vivaient sans doute de cueillette et de chasse comme en témoignent les haches et silex découverts au « Bordage », à la « Simonnerie » et à « Auvernay ». Il est probable que nos routes trouvent leur origine dans les sentiers alors tracés à travers la forêt.

 

De l’époque gauloise, il nous reste peu de choses, si ce n’est quelques noms locaux d’origine celtique tels que « la Varenne », ou « les Fosses de Boire ». Les habitants de cette époque faisaient très probablement partie de la peuplade des Aulerques Diablintes.

 

Pendant l’époque romaine, Céaucé était située près d’un importante voie romaine rejoignant Jublains. Il subsiste une partie du dallage au « Gué de Loré ». L’origine du nom de notre commune vient de cette époque. Le village s’appelait alors Celsiacum (la ferme de Celsius).

 

Au VIème siècle, Céaucé fut l’une des premières paroisses de la région. L’évêque du Mans envoya de nombreux ermites pour prêcher le christianisme dans les campagnes. St Ernier, l’ermite chargé de notre région, remplaça les mercures romains par des calvaires et fut sans doute à l’origine des pèlerinages du « petit tour ». St Ernier était, en outre, le protecteur des moissons. Ces processions existent encore aujourd’hui et la relique du « bras de St Ernier » se trouve toujours dans l’église.

 

Au XIème siècle, la région connut une période de prospérité. Ce fut l’époque de la construction de Notre Dame sur l’Eau à Domfront et de l’Abbaye de Lonlay. C’était aussi un lieu de passage entre l’Angleterre et les régions du Sud de la France. Le village de « L’hotellerie » en est un témoin. C’est pourquoi Henri II, la reine Mathilde et Richard Coeur de Lion parcoururent cette route.

 

En 1199, Céaucé est séparée en deux par une donation d’Arthur à Juhel II, Baron de Mayenne. Céaucé en Maine avait son assemblée, son syndic et ses collecteurs d’impôts. On y dépendait de l’élection de Mayenne, de la généralité de Tours et du parlement de Paris. Céaucé en Normandie dépendait de l’élection de Domfront, de l’intendance d’Alençon et parlement de Rouen. La limite devait longer le bois de Montchauveau.

 

Malgré les différences importantes, il y avait une seule église. Mais le création des diocèses, pendant la Révolution, apporta les premières difficultés. La Chapelle Saint Laurent fit office d’église pour la partie normande. Après six siècles de séparation, Céaucé fut réunifiée en 1832. Mais entre temps, notre région connut les troubles de la Guerre de Cent Ans et des guerres de religion. En 1574, le bourg est pillé, l’église brûlée. Le château de Domfront est démoli en 1608.

 

En 1661, Jean Pottier, de St Front fonda le Collège de Céaucé. Un peu plus tard, une petite école pour les enfants fut annexée. Ce collège était un des premiers de la région et prospéra rapidement. Il subsista jusqu’à le Révolution. La place du collège est sans doute l’emplacement de cette institution.

 

En 1673, on recensait 37 artisans à Céaucé (filatier, tissier, savetier, cloutier, etc) Le tissage du chanvre et du lin y était particulièrement important.

 

Pendant la révolution, Céaucé connut également la Chouannerie.

De ces temps anciens, il nous reste des vestiges d’anciens fiefs : Monchauveau dont on trouve des traces dès le XIIème siècle, La Bénardière, qui date du XVème siècle et qui possède une chapelle dédiée à St Jean (1526) et une cave très ancienne

                                                                          Source : Mairie de Ceaucé

METIERS DE MES ANCETRES

 

 

   Ouvriers des forges en France de l'ouest

 

              XVIIème et XVIIIème siècles

 

 

                                                                            par Philippe Nozières

 

Les forges existent un peu partout en France depuis le moyen âge. Vers 1600 une nouvelle technologie venue de Suède se répand en France, fondée sur des haut fourneaux couplés à des ateliers d’élaboration. Les ouvriers se spécialisent : le chauffeur est responsable du haut fourneau, le fondeur de la coulée. Le marteleur façonne les pièces avec un marteau mû par l’énergie hydraulique, l’affineur produit de l’acier. Un peu plus tard le fendeur produit des fers plats, ancêtre du laminoir. En Bretagne le bucheur ou bocqueur dégrossit les morceaux de minerai. Le poêlier, le cloutier, l’épinglier sont encore plus spécialisés. Chaque profession est très hiérarchisée, avec des maîtres qui tiennent le haut du pavé et des valets, petits valets en charge des travaux subalternes. Tous sont sous l’autorité du maître de forge, parfois le propriétaire de la forge, plus souvent un expert recruté par ledit propriétaire.

 

Les compétences techniques sont rares dans une société essentiellement rurale. Elles se transmettent de père en fils, conduisant à des dynasties de forgerons. Les dynasties de maîtres de forge ont été très étudiées : leur activité est sur la place publique, enregistrée dans de nombreux actes notariaux. Les dynasties d’ouvriers sont plus difficiles à cerner. Certes ce sont des personnages importants dans leur paroisse (leur profession est souvent mentionnée dans les actes de la vie courante), mais ils ne laissent guère de trace. Surtout ils n’arrêtent pas de bouger ! Ouvriers professionnels hautement qualifiés ils sont très convoités par les maîtres de forge, qui n’hésitent pas à les débaucher chez leurs chers collègues, souvent fort loin. Un même ouvrier peut passer de la Normandie au Maine, à l'Anjou, à la Bretagne, voire plus loin. (on retrouve la même mobilité chez les verriers).

Cette étude tente de reconstituer ces dynasties d’ouvriers et leurs pérégrinations. La seule approche systématique est de recenser les naissances dans toutes les paroisses qui desservent les forges : on peut ainsi suivre les déplacements d’un couple donné au fil des ans. Les forges sont nombreuses (elles sont recensées à la fin de ce document). Une forge est parfois desservie par plusieurs paroisses.

Les PICHARD, une affaire de peaux

De père en fils, depuis 8 générations, la famille PICHARD a travaillé dans les métiers des peaux.

Nicolas PICHARD, Sosa 416, est molinier au moulin à Tan d'En-Bas en 1765, puis au moulin de Mocquesouris, à Sens(89).

Pierre PICHARD, Sosa 208, son fils, est garçon tanneur en 1774, à Sens(89). Son fils Etienne, Ursule, est tanneur à Sens(89) en 1803, puis meunier à tan en 1826.

Un autre de ses fils, Pierre, Antoine PICHARD, Sosa 104, est ouvrier tanneur en 1850, à Sens(89).

Henry PICHARD, Sosa 52, est contremaître tanneur en 1854 à Sens(89).

Henri PICHARD, Sosa 26,  est fourreur en 1895 à Paris : ses enfants et leurs conjoints, à leur tour, auront un métier en rapport avec les peaux d'animaux :

Henri, dit Léon PICHARD, est fourreur, grossiste en pelleterie en 1895 ;

Lucien, René PICHARD, son fils, est contremaître fourreur à Paris, il se marie avec Georgette, Augustine LABELLE, fourreuse en 1933, à Paris : leur fille Nicole, Renée PICHARD est mécanicienne fourrure.

 Marguerite PICHARD, Sosa 13, la soeur de Henri, dit Léon PICHARD, est fourreuse en 1908, elle  se mariera avec Théodore BOUVIER, Sosa 12, fourreur aussi, inscrit sur leur acte de mariage en 1908  et André BOUVIER, Sosa 6, leur fils, sera lui aussi, artisan fourreur ; le fils de ce dernier, Alain BOUVIER, optera pour le métier de taxidermiste.

Jeanne, Alice BOUVIER, fille de Théodore BOUVIER et de Marguerite PICHARD se mariera avec Gilbert DE HOON, maroquinier, sellier (apprentissage fait chez Hermès)

Lucien, René PICHARD, fils de Henri, dit Léon,  est contremaître fourreur à Paris, il se marie avec Georgette, Augustine LABELLE, fourreuse en 1933, à Paris : leur fille Nicole, Renée PICHARD est mécanicienne fourrure.

 

 

Les moulins à tan

On ne peut comprendre la fabrication du cuir sans connaître le mode de production des écorces. En France, l’écorce de chêne fut la principale matière tannante végétale utilisée pendant des siècles. L’écorçage, activité saisonnière grande consommatrice de main-d’œuvre, se déroulait surtout au printemps. De la qualité du travail réalisé et du séchage dépendait la qualité des cuirs. Activité condamnant les chênes, l’écorçage avait un réel impact sur l’environnement et obligeait à une gestion sylvicole planifiée sur plusieurs décennies. L’utilisation des écorces exotiques, à partir du milieu du XIXe siècle, allégera la consommation faite sur les forêts françaises.

En Europe, le développement des moulins à tan est contemporain en France et en Italie et se situe dans le deuxième quart du XIIe siècle.

Ces fabriques semblent s’établir d’abord dans le Bassin parisien, autour de Paris, dans un rayon de 150 km, principalement sur les cours d’eau proches des centres de tannage. Établissements insalubres, bruyants, poussiéreux, les moulins furent souvent rejetés à la périphérie des villes. Souvent isolés, ils pouvaient côtoyer, sous un même toit, d’autres activités : moulins à farine, moulins foulons au sein d’ensembles multifonctionnels. Leurs premiers propriétaires furent d’abord les seigneurs puis, dans certaines régions, les tanneurs eux-mêmes. En Flandres et en Anjou méridional, on trouve même quelques moulins à vent, spécialisés dans cette activité.

Le broyage des écorces prit de multiples formes : par meules, pilons ou moulins à noix (semblables à de gros moulins à café). Matière chimique naturelle, le tan a longtemps généré des nuisances, aussi bien du point de vue de sa fabrication que de son utilisation dans le processus de tannage. L’élimination du tan épuisé permit la confection de mottes agglomérées, utilisées pour le chauffage.

 

L’usine d’extrait tannant de châtaignier

La pénurie de matière tannante au cours du XIXe siècle engendrera des recherches afin de trouver de nouveaux produits. Le teinturier lyonnais Antoine François Michel découvrit en 1825 les vertus colorantes du tannin de châtaignier. Cela permit indirectement le développement d’une industrie nouvelle, celle du tan liquide de châtaignier, à usage d’agent tannant.

Cette industrie, au départ spécifiquement française, connut une expansion très rapide entre 1878 et 1914. Toutes les régions disposant de châtaigneraies furent concernées par cette activité. Un nouveau type de moulin à tan voyait le jour, avec l’apparition d’usines triturant du bois en lieu et place des écorces. Le Sud de la France fut la principale zone de production. Livré en fûts de chêne, puis en blocs et en poudre, le tan de châtaignier connut un succès commercial important, tant en France qu’à l’étranger. Cependant, le développement accéléré du tannage au chrome supplanta le tannage à l’écorce et au tan liquide. Aujourd’hui cette activité et le patrimoine qui lui est associé n’existent pratiquement plus.

                                                       Source : Jean-Pierre Henri AZEMA

 

 

ROIS DE FRANCE

 Les Capétiens

 

Hugues Capet Roi de France (987-996)

C'est le fils de Hugues le Grand et il lui succède comme Duc de France.
Hugues Capet est le fondateur de la dynastie Capétienne qui a règné en continuité huit siècles sur la France.
Il est le premier de la lignée des Capétiens directs qui a duré jusqu'au XIVème siècle et qui a donné 14 rois à la France. Ensuite le trône a été détenu par la branche des Valois puis à partir du XVIème siècle par les Bourbons.

 

ANECDOTES

Sur l'acte de décès de Guillaume DORIN, le 21/01/1749, à Saint-Denis-de-Villenette(61), on peut lire qu'il est le plus vieux de la paroisse, âgé de 83 ans, et dans la marge , il y a écrit "vieillard".

Sur l'acte de décès d'Anne CHAUVIERE, on peut lire : "est dite âgée d'environ 100 ans".

Sur l'acte de décès de François BARDOU, le 09/01/1819, à Lassay (53), il est stipulé qu'il est "mendiant".

 

 

 

Le plus vieil acte trouvé :

Acte de baptême de Jehan TERRIER : 14 février 1651 à Collemiers dans l'Yonne.

Cousinage entre les "BOUVIER" et les "BRICAUD"

Je viens de trouver sur une branche collatérale, une certaine Marie MIQUELARD, originaire de Sourdeval(50) ; elle s'est mariée à Julien DUBOURG ; leur fils Georges épousera une certaine Guyonne BOUVIER ; il y a de grandes chances qu'elle fasse partie de la même famille que les ascendants de ma mère : les MICLARD de Sourdeval(50) ; les ascendants en question sont : Gilles MICLARD, marié à Françoise BESNARD, contrat de mariage le 28/05/1679 à Tinchebray(61) ; leur fils Georges est né à Sourdeval-la-barre(50).